Publié dans Société

Fête de Pâques - Une organisation pour la semaine sainte !

Publié le lundi, 25 mars 2024

Une semaine de silence, d’écoute, de recueillement, de méditation et d’adoration. La semaine sainte a débuté avant-hier, dimanche des Rameaux, pour les chrétiens. Pour les catholiques, elle précède Pâques et constitue la dernière partie du Carême. Il s’agit de l’un des temps forts de l’année liturgique pour les chrétiens, qui commémorent à la fois l’arrivée de Jésus à Jérusalem, son arrestation, sa mort et sa résurrection. La semaine inclut le jeudi et vendredi saints, durant lesquels une messe spéciale se tient dans les temples et églises. Elle s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques. 

Comme chaque année, les chrétiens viennent en masse dans les temples et églises durant la semaine sainte, où des cultes et messes sont organisés dans la soirée. « Nous ne manquons pas un culte durant la semaine sainte. Nous nous organisons pour arriver à temps au Temple. Pour mon cas, je m’arrange avec mes collègues de travail pour entrer à 7h au bureau et y sortir à 15h, du moins jusqu’à jeudi. Heureusement que vendredi sera un jour férié », nous confie Oliva Niaina, fonctionnaire résidant à Tsimbazaza. Comme cette mère de famille, bon nombre de chrétiens ont révisé leur emploi de temps et s’organisent pour raviver leur foi en cette semaine sainte.

Quelques jours de pause scolaire

Contrairement aux années précédentes, des élèves sont privés de pause scolaire durant cette fête de Pâques. Leurs établissements suivent le calendrier scolaire officiel, lequel a octroyé une pause entre le 2 et le 10 mars dernier et non en cette fin du mois. « Le week-end pascal de cette année est plus long que d’habitude, puisqu’il inclut le jour férié du 29 mars, marqué par la commémoration de l’Insurrection de 1947. Les élèves auront 4 ou 5 jours de pause, puisqu’ils retourneront en classe mardi ou mercredi de la semaine prochaine. Ils pourront passer les fêtes comme les autres, et même aller à la campagne », avance la directrice d’un collège privé dans l’Atsimondrano. « La reprise des cours devraient se faire au moins le 4 ou 5 avril, afin qu’écoliers, parents et enseignants puissent souffler après les fêtes. C’est indispensable tant pour l’assiduité que pour une meilleure concentration en classe », argue Christophe R., enseignant d’une classe primaire dans l’Atsimondrano.

Pour les établissements qui octroient une pause de Pâques, elle se fera pendant une semaine ou deux, selon l’organisation interne. Des Directions régionales de l’éducation nationale (DREN) ont également modifié leur calendrier scolaire selon la situation dans leur localité. C’est le cas de la DREN de Haute-Matsiatra où la pause pascale se fera du 23 mars au 7 avril…

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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